dimanche 7 octobre 2007

Rejoignez l'exposition sur Second Life

L'exposition est ouverte. Cliquez ici pour vous téléporter directement sur notre site d'exposition virtuel.

En guise d'avant-goût, une vue du bâtiment spécialement conçu pour l'exposition par l'architecte Ignazio Mottola.

Pas encore inscrit sur Second Life ?

Téléchargez le programme à l'adresse suivante : http://secondlife.com/community/downloads.php , puis créez vous un avatar ici!

Second Night, la Nuit blanche de Paris sur Second Life

Ce samedi 6 octobre, les internautes du monde entier peuvent prendre part à la Nuit blanche organisée par la mairie de Paris. Second Night sera exposé à la fois sur Second Life, et dans le salon Jean Musy de l'hôtel d'Albret, 31 rue des Francs-Bourgeois (Paris IV).
Avatars et Parisiens sont conviés à déambuler dans l'espace de leur choix, virtuel ou physique, pour découvrir le travail d'une dizaine d'artistes internationaux. Architecture, politique, place de l'individu, sécurité, prostitution : les oeuvres présentées interrogent les différents aspects de Second Life, miroir perméable du monde réel.

Sur une proposition de Daniele Balit et Christophe Bruno.

mardi 2 octobre 2007

Revue de presse

"Des pavés à l'écran : la Nuit Blanche sur Second Life"
Le Point, 5 octobre 2007

"Exposition virtuelle, Second Life s'invite à la Nuit Blanche"
Le Monde, 4 octobre 2007

"Second Night à Nuit blanche"
Libération, Ecrans, 4 octobre 2007

"La Nuit Blanche parisienne s'invite sur Second Life"
LeJournalduNet, 4 octobre 2007

"Pour sa 6ème édition, la nuit blanche se dématérialise"
LCI.fr, 4 octobre 2007

"Nuit Blanche en résistance sur Second Life"
Les Inrockuptibles, 2 octobre 2007

"La Nuit blanche parisienne sur Second Life"
Le Figaro Economie, 1er octobre 2007

"Nuit virtuelle"
Nos Futurs, Blog L’Express, 1er octobre 2007

"La Ville de Paris sur Second Life"
Pointblog.com, 28 septembre 2007

Et aussi : France Inter, ITV, Canal+, France Culture, Europe 2, RFI, LCI ...

vendredi 28 septembre 2007

Du "terrorisme" sur Second Life ?

Fin 2006, un groupe libertaire fait son apparition sur Second Life. La "Second Life liberation army" (SLLA) critique l'autoritarisme de Linden Lab et réclame l'instauration d'un système un avatar - une voix dans Second Life. SLLA se fait notamment connaître en organisant le "bombardement" virtuel de magasins Reebok et American Apparel. Les médias s'empressent d'annoncer l'avènement du "terrorisme virtuel", alors que les "bombes" de SLLA, inoffensives pour les "résidents" comme pour les bâtiments, ne provoquent qu'une pagaille certaine. Ci-dessous, une vidéo de l'attaque sur Reebok.


Une nouvelle terre d'évangélisation ?

Probablement inspirés par la présence sur Second Life de temples juifs, de mosquées, et autres églises catholiques, les jésuites italiens ont déclaré en août 2007 Second Life "terre de mission". Le Vatican s'est dit prêt à "relever avec enthousiasme le défi", et affirme songer à la création d'un site officiel de l'Eglise catholique sur Second Life.

FBI et jeux d'argent

En avril 2007, suite à une modification de la législation américaine, les casinos de Second Life sont, à la demande de Linden Lab, inspectés par le FBI. Afin de se prémunir contre d'éventuelles poursuites, la société prend la décision d'interdire les jeux d'argent sur Second Life. La décision provoque la colère de nombreux résidents qui avaient investi dans la construction de casinos.

Second grève

"Vous avez souvent souhaité participer à un piquet de grève, par esprit de solidarité, mais avez toujours manqué de courage pour vous y risquer ? Profitez d'une nouvelle opportunité sur Second Life". Le syndicat RSU (Rappresentanza Unitaria IBM Vimercate) qui défend les salariés italiens d'IBM, a organisé fin septembre 2007 la première grève sur Second Life.


Piratage

En novembre 2006, c'est un logiciel pirate, le "copybot", qui menace l'économie de Second Life. Création d'un groupe de "résidents", LibSecondLife, il permet de dupliquer les apparences des avatars, ainsi que leurs vêtements, pourtant censés être protégés par le droit sur la propriété intellectuelle. Linden Lab encourage les joueurs à porter plainte devant les tribunaux américains, puis met au point un logiciel de détection de copybot.

Krach boursier

Fin août 2007, une des principales banques du monde virtuel, Ginko Financial, fait faillite. La société assurait des rendements importants à ses clients, qu'elle ne pouvait financer que grâce aux versements de nouveaux clients. L'interdiction des jeux d'argent ayant poussé de trop nombreux résidents à vouloir récupérer leurs liquidités, la banque ne peut plus faire face. Ce sont 190 millions de Linden dollars, soit 750 000 dollars US, qui partent en fumée. Le litige sera porté devant les tribunaux américains. Cette faillite n'est pas sans rappeler celle, retentissante, de la sulfureuse banque russe MMM, dotée d'une structure pyramidale analogue, en 1997.

Campagnes électorales

Imitant les candidats à l'investiture aux Etats-Unis, les politiques
français se sont implantés sur Second Life durant la campagne
présidentielle. Les désirs d'avenir de Mme Royal y côtoient la
majorité présidentielle de M. Sarkozy et le Modem de M. Bayrou.
L'arrivée du Front National dans l'univers virtuel provoque, elle des manifestations de résidents réclamant le bannissement du parti de M. Le Pen hors de Second Life (voir la vidéo).

jeudi 27 septembre 2007

Diplomatie

Après la Suède et les Maldives, pionnières, l'Estonie doit
prochainement ouvrir son ambassade. Leur but est de faire davantage
connaître leurs pays respectifs.

Protection des mineurs

En juin 2007, s'indignant de "la possibilité de mimer des rapports sexuels, allant même jusqu'à des scènes de viol, de bondage, de zoophilie et de scatophilie", l'association Familles de France assigne en justice Linden Lab, la société éditrice de Second Life. L'association est déboutée.

Big second brother ?

Pour tenter de répondre aux inquiétudes concernant les mineurs, et d'améliorer le climat de confiance pour les transactions commerciales, Linden Lab crée un système de vérification d'identité. Il permet à l'entreprise de comparer les renseignements communiqués par les joueurs (numéro d epasseport, etc...) avec les données des fichiers gouvernementaux. Optionnel, le système est toutefois requis pour accéder à certaines zones "restricted" (essentiellement à caractère érotique)du monde virtuel.

vendredi 7 septembre 2007

Second Night : une présentation

Paris à l'heure du virtuel

Pour la première fois, une collectivité de la dimension de Paris investit l’univers virtuel de Second Life. A l’occasion de la Nuit blanche, la Ville présente en effet une exposition intitulée « Second Night » et met en avant les travaux futuristes, engagés et souvent iconoclastes d’une dizaine d’artistes internationaux.
Dans un bâtiment virtuel conçu par l’architecte Ignazio Mottola, les visiteurs du monde entier guidés par leurs « avatars » vont pouvoir découvrir des œuvres entre utopie et réalité, des caméras disposées dans l’espace physique d’exposition à l’Hôtel d’Albret, dans le 4e arrondissement, diffusant en temps réel, l’animation parisienne.
Les noctambules y découvriront l’univers virtuel de Second Night grâce à une scénographie composée d’ordinateurs et d’écrans. Le promeneur pourra même y créer son avatar sur place pour amorcer la balade et y rencontrer certains artistes dont les œuvres sont de véritables passerelles entre les deux univers, voire influencer leur performance…

Un projet artistique sur Second Life

Second Life est un univers virtuel inventé en 2003 où se retrouvent des millions d'utilisateurs ayant pris la forme d'un avatar. Contrairement à ce qu'était le Web à ses débuts, Second Life est un monde créé par une société privée, Linden Lab. Dans ce monde virtuel s'est développée une économie réelle, basée sur une monnaie appelée le Linden dollars, convertible en dollars US. En quelques années sont apparus sur Second Life des banques, des agences immobilières, des sociétés de recrutement, des commerces en tous genres vendant des objets virtuels, des concerts, des activités culturelles, des centres éducatifs, mais aussi des groupes politiques, des crashs boursiers, des casinos (récemment interdits), des activistes, des grèves, une industrie du sexe, des criminels virtuels... et des artistes.

Second Life est aujourd’hui massivement investit par l'industrie du spectacle, le monde politique ou les sociétés privées. Mais derrière la dimension onirique des paysages, des architectures, des corps des avatars naviguant enfin librement selon les 3 dimensions de l'espace - on y vole comme en rêve - d'autres dimensions plus voilées de cet univers sont à explorer :

Celle d’un stade ultime du pop où se multiplient les avatars de stars.

Celle de la nouvelle fragilité identitaire d'une vie qui ne tient qu'à un clic.

Celle d'une exacerbation de la notion de valeur marchande (on s'achète un pénis pour quelques Linden dollars...)

Celle d'une mascarade écologique dans laquelle un avatar sur Second Life consomme autant d'énergie qu'un habitant du Brésil de classe moyenne (1,752 kWh).

Celle d'une prison panoptique où chacun des gestes des avatars est surveillé et analysé, chaque incartade instantanément reportée et punie.

Celle d'un arrière-goût de fin des utopies, à l'heure où la notion de territoire sort des rails d’une idéologie libérale désormais inopérante, pour ne traiter les êtres humains qu'en flux migratoires de "valeur travail".

La cartographie des territoires synthétiques de Second Life évoque la construction d’une image en miroir de la réalité, élaborée collectivement, qui se révèle un instrument de compréhension, d’analyse mais aussi de contrôle de notre société.

Pendant la Nuit Blanche, un espace d'exposition à découvrir en tant qu’avatar ou personne physique, proposera un regard sur cet univers en évolution. L’évènement aura donc lieu à la fois dans l’espace physique de l’Hôtel d’Albret et dans un bâtiment spécialement conçu par l’architecte Ignazio Mottola sur Second Life.
Elle réunira des pratiques artistiques qui, au-delà de la notion de reproduction, se confrontent avec les différents aspects de Second Life.


Parmi les artistes invités :
- Valéry Grancher propose une pièce sur la question de la délation et du crime sur Second Life
- « Me2 » est une pièce Internet de Claude Closky présentée dans l’espace physique, dont une nouvelle version sera exposée sur Second Life.
- Etienne Joubert travaille sur la question de l’origami en relation avec le morcellement du corps des avatars
- Christophe Bruno et David Guez lancent l’utopie participative Second France
- Alain Della Negra et Kaori Kinoshita présentent la vidéo « Newborns » dans l’espace d’exposition sur Second Life et la nouvelle vidéo « Furries », conçue in situ pour l’espace d’exposition physique.
- Miltos Manetas une clin d’œil à Andy Warhol à travers l’imaginaire du jeu vidéo
- Une performance d’Agnès de Cayeux explore les questions du commerce du sexe dans l’univers virtuel
- Le groupe Second Front pionner des pratiques artistiques sur Second Life présentera une vidéo de leurs célèbres attaques de zombies virtuels.
Les possibilités architecturales sont abordées à travers les travaux d’Andreas Angelidakis, précurseur de ces questions dans les mondes virtuels, ainsi que ceux de Yona Friedman, une des figures mythiques de la théorie de l’architecture, dont la Ville Spatiale connaît une nouvelle existence dans Second Life.

Andreas Angelidakis - "Cloud House" (2007)

Né en 1968 à Athènes, vit et travaille à Athènes.

Membre du collectif « neen », architecte de formation, il travaille à l'intersection de la culture digitale et de la construction de bâtiments. Ses oeuvres mêlent souvent des objets virtuels à des ouvrages réels. Il entend inaugurer un nouveau type d'architecture qui accommode les humains à leurs machines. Andreas Angelidakis présente ici une vidéo-conférence sur son travail, centré sur différents aspects des communautés virtuelles. Il expose également un bâtiment dans Second Life. Angelidakis explique que dès l’ébauche d’esquisses en ligne dans un univers virtuel, les visiteurs peuvent venir et visiter les projets en cours d'élaboration, s’y promener. Construction et réalisation se confondent et ne font alors plus qu’un.



Expositions personnelles (sélection) :
2006 « Hotel Blue Wave », galerie INMO, Los Angeles, Etats-Unis.
2005 « Blue wave », Fondation Mu, Eindhoven, Pays-Bas.
2003 « Neen World », The Breeder Projects, Athènes, Grèces.
2001 « Visionnaire 34 featuring Andreas Angelidakis », galerie Visionnaire, New York, Etats-Unis.

Expositions collectives (sélection) :
2007 « Sohno Da Case Propria », Casa Encenida, Madrid, Espagne.
2006 « SuperNeen », galerie Pack, Milan, Italie.
2004 « NeenToday », Fondation Mu, Eindhoven, Pays-Bas.
2002 « Big Brother : Architecture + Surveillance », Musée National d'art contemporain, Athènes, Grèce.
2002 « 12th city », avec Armin Linke, 25ème biennale de Sao Paulo, Brésil.

Site internet : http://www.angelidakis.com/

Christophe Bruno et David Guez - "Second France" (2007)

Nés respectivement en 1964 à Toulouse et en 1967 à Genevilliers.

David Guez, artiste travaillant sur les plates-formes communautaires et la question de l’intime, s’associe à Christophe Bruno, connu notamment pour ses détournements des mécanismes de Google, pour présenter Second France, utopie participative version 2.0 : à l’occasion de la Nuit Blanche devenez actionnaire et partenaire privilégié en participant à la fondation de Second France. Christophe Bruno est également l’un des deux commissaires de l’exposition Second Night.

Prix décernés à Christophe Bruno :

2007 Lauréat du Share Festival à Turin
2007 Foire d’art contemporain de Madrid, Espagne. Lauréat du Prix ARCO nouveaux media
2003 Primé au festival Ars Electronica

Expositions de Christophe Bruno (sélection):

2007 New Museum of Contemporary Art, New York, Etats-Unis
2007 MOCA, Taipei
2007 Laboral Cyberspaces, Gijon
2006 Rencontres Internationales Paris Berlin
2006 « Neterotopia » Palais de Tokyo, Paris, France
2006 Transmediale, Berlin
2006 Galerie Sollertis, Toulouse, exposition personnelle
2005 ICC, Tokyo
2004 Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris / ARC
2003 Biennale d’Art Contemporain de Tirana
2002 Vidarte, Mexico City

Expositions personnelles de David Guez (sélection) :

2006 « XOR », Galerie de la jeune création, Paris, France
2001 « HEROESSE », Beaux-arts de Lyon, France

Expositions collectives de David Guez (sélection) :

2007 Résidence de production au centre Pompidou
2006 « Filefestival », Brésil
2001 « Les cinémas de demain », Centre Pompidou, Paris, France
2001 « Interactive screen », BANFF, Canada
2000 Festival « Net.congestion », Amsterdam, Pays-Bas
2000 « European Media art festival », Osnabrück, Allemagne
2000 « Festival international du nouveau cinéma & des nouveaux médias », Montréal, Canada
2000 « Version 2000, Centre pour l'image contemporaine, Genève, Suisse.


Site internet de Christophe Bruno : http://www.christophebruno.com/

Site internet de David Guez : http://www.guez.org/

Agnès de Cayeux - "Je cherche Lily Drake" (2007)

Née en 1966 à Paris. Vit et travaille à Paris.

Agnès de Cayeux part à la recherche de Lily drake. Lily a 22 ans. Elle est bisexuelle. Ses tarifs sont de 750 Linden dollars pour 30 minutes avec elle, et 1350 Linden dollars pour 30 minutes avec elle et une autre amie. Lily drake aime écouter de la musique, rencontrer des gens intéressants, regarder des films et danser. Elle aime faire du shopping, lots and lots of shopping.

Sélection de gestes
2007 « Second Life, un monde possible » (dir.). Essai. A paraître en octobre. Ed. Des Petits Matins, Paris.
2007 « Justagurl23 ». Vidéo, 42mn. Bourse d'écriture SCAM. Sortie : 22 oct.
2007 « Etre mutant, moi connectée ». Livre. Ed. L'Eclose, Paris.
2007 : « MissKitten ». Impressions numériques.
2006 « Level 7 » Vidéo. Festival P., centre Pompidou, Paris.
2005 « In my room ». Pièce variable : 1) une chambre de lecture (http://www.arte-tv.com/inmyroom) ; 2) un livre, Ed. Arte Editions et l'Eclose, Paris, 2006 ; 3) une installation réseau (festival Arte, centre d'art, Noisiel, 2005 ; festival Flash, Centre Pompidou, Paris, 2005 ; Théâtre Paris la Vilette, Paris, 2004).

Site internet : http://www.agnesdecayeux.fr/

Claude Closky - "Me2" (2007)

Né à Paris en 1963. Vit et travaille à Paris.

Claude Closky s'intéresse aux événements ordinaires et extraordinaires de notre quotidien. Il s'immisce dans les signes, codes, systèmes, formes, pour les déconstruire, les reconstruire, pour tourner en dérision les formules toutes faites. Il présente ici Me2, une oeuvre Internet où son avatar -- ou le vôtre -- se trouve renouvelé à chaque fois qu'il est convoqué (lorsque sa page web est reloadée). Autant d'identités factices qui cachent et révèlent en même temps l'identité de son possesseur. Dans la version de Me2 présentée dans l’espace de Second Life, l'aspect pixélisé, low-tech et en deux dimensions des images prennent le contre-pied des corps synthétiques en 3D des residents.



Expositions personnelles en cours (sélection) :
24 sept. 2007 22 mars 2008- « Fall - Winter » 2007-2008 Font Collection, FR66, Paris, France.
2 mai – 12 oct 2007 Love and Fear, Concert Hall, Threshold Artspace, Perth, Australie.

Expositions collectives en cours ou à venir (sélection) :
13 oct 2007 – 15 mars 2008 : « The Leisure Class », Gallery of Modern Art, Brisbane, Australie.
12 oct – 10 nov. 2007 « Ready Media », Salon - Museum of Modern Art, Belgrade,Serbie.
5 oct 2007- 13 jan 2008 « Stardust », MACVal, Vitry-sur-Seine, France.
22 sept – 13 oct 2007 « Whatever? », Off limits, Madrid, Espagne.
19 sept 2007 Biennale de Lyon, Musée d'Art Contemporain, Lyon, France
16 sept-2007 – 6 jan 2008 « Beautiful People (and the secret wound) », Fries Museum, Leeuwarden, Pays-Bas.
13 sept – 16 oct. 2007 « Le Minuscule dans la ville », Le Pavillon, Pantin, France.
10 sept – 27 oct 2007 «Nous habitons cette ville (ce livre) », Métro Saint-Germain, Paris, France.


Sites internet : http://www.sittes.net/
; http://www.closky.info/

Kaori Kinoshita et Alain Della Negra - "Furries" (2007)

Nés respectivement en 1970 à Tokyo et en 1975 à Versailles. Vivent et travaillent ensemble à Paris.

Second Life offre à ceux qui désirent vivre dans ce monde virtuel la chance de créer, gérer et développer leur propre réalité alternée. Avec toutes ces possibilités, et une population en croissance constante, Second Life a des ramifications politiques. Qui décide des règles à appliquer dans ce monde virtuel? Quelles lois, quelles mesures doivent être prises? Où est la frontière entre le virtuel et le réel, et comment se transforme-t-elle ? Alain Della Negra et Kaori Kinoshita présentent ici deux vidéos : « Furries », conçue spécialement pour l'espace physique de Second Night, est consacrée aux propriétaires d'avatars d'apparence hybride, mi-humain, mi-animal. Dans la seconde, « Newborns », présentée dans l'espace virtuel, deux « résidents » racontent leur existence virtuelle. Les vidéos se situent dans l'interstice poreux entre monde réel et virtuel.





Expositions collectives (sélection):
2007-« Enlarge your practice », la Friche de la belle de Mai, Marseille, France.
2007 « We are the Robots », galerie Léo Scheer Paris, France.
2006- « Re-Re », espace Paul Ricard, Paris, France.
2006 « Langues Emmêlées », Espace Culturel François Mitterrand, Périgueux, France.
2005 « Burlesques contemporains », galerie nationale du jeu de Paume, Paris, France. (Della Negra)
2004 « Vidéo triptyque », La Chaufferie (galerie de l'Ecole supérieure des arts décoratifs), Strasbourg, France. (Della Negra).
2002 « Traversée », musée d'art moderne de la ville de Paris, paris, France. (Della Negra).

Filmographie (sélection) :
2006 « Neighborhood » DV, 17mn. Production : Capricci Films.
2004 « My Sims in Paris » DV, 29 mn Production : PLANET studio+1 (Paris), Patria (Osaka).

Site internet : http://avatars.blogs.liberation.fr/

Yona Friedman - "La ville spatiale" (1958 ; 2007)

Né en 1923 à Budapest, vit et travaille à Paris.

Yona friedman est un architecte et théoricien de l'urbanisme visionnaire de renommée internationale, qui s'attelle à construire des « utopies réalisables ». Il conçoit son rôle d'architecte non comme celui d'un concepteur, mais plutôt comme celui d'un consultant chargé d'accompagner l'élaboration des bâtiments par leurs habitants eux-même. Avec sa « ville spatiale », conçue dans les années 50, il entend permettre aux citoyens d'organiser la ville librement, de fabriquer des habitations dont la modification, le déplacement ou la destruction n'entraînent que des coûts modestes en raison de la mobilité et de leur possible réutilisation. Elle s'étage à partir de là en couches successives. Peu de contraintes s'y appliquent : l'habitant déplace librement son habitat dans le cadre de la trame ainsi mise en place. En raison de son système d'enjambée, la ville spatiale est superposable à n'importe quelle autre ville. En collaboration avec lui, et sous la houlette de Helfe Ihnen et Marianne Sewell, un groupe d''architectes s'est réuni pour réaliser sur Second Life un ensemble urbain selon les principes de la « ville spatiale ».

Expositions récentes (sélection) :

2007 « Yona Friedman », Musée d'art contemporain, Lyon, France.
2006 « Utopies réalisables », CAAC, Séville/Alicante/Madrid, Espagne.
2004 « Archisculpture », Fondation Beyerler, Bâle, Suisse.
2003 « Utopia Station », Biennale de Venise, Italie.
2001 « Ville spatiale », Triennale de Yokohama, Japon.
2000 « Théorie et Images », Institut français d'architecture, Paris, France.

Bibliographie (sélection) :

L'architecture mobile, Casterman, Paris 1958
Comment vivre entre les autres sans être esclave et sans être chef, Pauvert, Paris, 1974
Utopies réalisables, L'Éclat, Paris, 1975, 2000
L'architecture de survie, L'Éclat, Paris, 2003

Site internet : http://yonafriedman.blogspot.com/

Valéry Grancher - "Le bureau des délations" (2005)

Né en 1967 à Toulon, vit et travaille à Paris.

Valéry Grancher travaille avec toutes sortes de médias : vidéo, photographie, peinture, parfois publicité, marketing via internet ; et c'est le rapport de médiation qui peut exister au niveau individuel entre médias et réalités quotidiennes qui suscitent son intérêt, beaucoup plus que les perceptions subjectives.

"Second Life est en train de devenir non pas un jeu vidéo mais un duplicata des tabous du monde réel et un nouvel outil de surveillance destiné à faire des procès tout à fait légaux des fantasmes avec des peines pénales équivalentes à celles attribuées à de vrais crimes:
Ainsi un homme ayant produit un avatar d'une petite fille de 8 ans qui se prostituait dans le monde virtuel, s'est vu condamné au même titre que s’il avait mis une vraie fillette sur le trottoir (Royaume-Uni).
De la même façon, des petits malins posaient des bombes virtuelles dans des mondes dédiées à de grandes marques se sont vus condamnés comme s’ils avaient organisés de vrais attentats...
Alors au regard de ces jurisprudences: est-ce que tous les « hard core gamers » sont des serial killers ?
Afin de parodier, et révéler cette situation digne d'une pathologie schizophrénique, j'ai décidé de créer un bureau dans ce monde, destiné à inviter tous les avatars à dénoncer officiellement les crimes qu'ils auraient constatés !
Ainsi plus qu'un bureau de police, une vraie entité jouera le jeu de la politique sécuritaire de notre nouvelle présidence !"


Expositions personnelles (sélection) :

2007 « Arts aux Poles », Galerie Nikon Europe, France.
2005 ; 2006 « The shiwiars project », Palais de Tokyo, Paris, France.
2006 « Internet paintings » Galerie Incognito, Paris, France.
2005 "The shiwiars project", Galerie Analix Forever, Genève, Suisse.

Expositions collectives (sélection) :

2007 : « Google art : How to hack google ?" New Museum of Contemporary Art, New York, Etats-Unis
2007 : « On fait le mur » Espace d'Art Concret, donationHonegger Albers, Mouans Sartoux, France (2007)
2005 ; 2006 « Ecrans » Centre National d'Art Contemporain, Le Magasin, Grenoble, France
2005 « Neen », Galerie Sketch, Londres, Royaume-Uni
2002, 2004, 2005 Centre Georges Pompidou, Paris, France.
2004 - 2005 « Pages jaunes », MAMCO (Musée d'art moderne et contemporain), Genève, Suisse.
2004 « En parallèle » Musée d'art moderne de la Ville de Paris, Paris, France.
2003 "Hasselt biennale" MUHKA Contemporary Art Musuem, Anvers, Belgique


Site internet : http://www.nomemory.org

Etienne Joubert - "Artiste sans tête" (2007)

Né en 1971 à Boulogne-Billacourt, vit et travaille à Paris et Toulouse.

Depuis 2005, Etienne Joubert élabore son oeuvre sur les liens entre art, origami et nouvelles technologies. Il est un artiste décapité. Son corps est dans Second-Life tandis que sa tête, inerte, gît de l'autre coté de l'écran, dans le monde tangible. Son crâne est en origami, fait de papier plié en une multitude de formes modulaires et paramétrées. Etienne Joubert interpelle les personnes physiques qui passent devant elle mais celles-ci ne répondent pas. Sa parole est condamnée à flotter entre deux mondes. Errant et tâtonnant, il discute alors avec les autres avatars qu'il croise dans Second-Life.




Parcours
2006 : Création du site Internet Ordigami.net
2004 : "Zones de Confluences", exposition collective, Grande Halle de la Villette, Paris, France
2003 : "Reader", interface de lecture collective, Salle Michel Journiac, Paris, France
2002 : "Gammes", pièce en ligne du collectif Téléférique pour la galerie Maisonneuve, Paris, France
2001 : "Folders", pièce en ligne pour le site du Mudam, Luxembourg.
2000 : "Démo" du collectif Téléférique, galerie Le Sous-Sol, Paris, France
1999 : Création du site Internet de téléchargement Téléférique.org

Site internet : http://ordigami.net/

Miltos manetas - "SuperMario sleeping" (1997 ; 2007)

Né en 1964 à Athènes, vit et travaille à Londres.

Après s'être fait remarquer par ses peintures à l'huile sur toile d'objets technologiques (consoles de jeux, écrans, etc.), il a notamment créé de nombreuses installations vidéo à partir de séquences de jeux vidéo. Il est l'initiateur du mouvement « neen », qui se veut une réutilisation créative et opportuniste des technologies dans un but tout à fait différent de celui pour lequel elles étaient désignées. Miltos Manetas présente ici une nouvelle version de sa pièce « SuperMario sleeping ». La figure emblématique des consoles Nintendo, assoupie, habite l'espace d'exposition sur Second Life : un clin d'oeil au célèbre film « Sleep » d'Andy Warhol.

Expositions personnelles (sélection)
2007 « The internet paintings », galerie Blow de la Barra, Londres, Royaume-Uni.
2006 « Dogs and cables », galeire Yvon Lambert, New York, Etats-Unis.
2005 « Manetas and animations », Sketch, Londres, Royaume-Uni.
2004 « Memoirs of the Devil », galerie Cosmic, Paris, France..
2000 « Neen », galerie Gagosian, New York, Etats-Unis.

Expositions collectives (sélection)
2007 « Dazed and confused versus Andy Warhol », Baltic centre for contemporary Art, Gateshead, Royaume-Uni.
2005 Biennale de Valence, Valence, Espagne.
2005 Biennale de Prague II, Prague, République Tchèque.
2004 « Mediacity Seoul », Musée d'art de Séoul, Séoul; Corée du Sud.
2000 « Murakami-Manetas, PinkSummer, Gênes, Italie.

Site internet : http://www.manetas.com/


Second Front - "28 avatars later" (2007)

Second front est un collectif d'artistes fondés en 2006. Influencés, entre autres, par des mouvements tels que le dadaïsme, Fluxus, l'iternationale situationniste, ou des artistes contemporains tels que Laurie Anderson Gomez-Pena, Second Front crée des théâtres de l'absurde qui questionnent les notions de personnification virtuelle, de la performance online, et de la narration virtuelle. Le collectif livre ici une vidéo d'une attaque de zombies.

Membres : Wirxli Flimflam (Jeremy Owen Turner, Vancouver), Doug Jarvis (Victoria), Tea Chenille (Tanya Skuce, Vancouver), Gazira Babeli (Italie), Aliselborg Zhaoying (Penny Leong Browne, Vancouver), Man Michinaga (Patrick Lichty, Chicago), Lizsolo Mathilde (Liz Solo, St. Johns) et Great Escape (Scott Kildall, San Francisco).

Site internet : http://slfront.blogspot.com/

samedi 1 septembre 2007

Les commissaires d'exposition

Daniele Balit
Né à Rome en 1976, vit entre Paris et Rome.

Commissaire d'expositions et critique indépendant. Il est co-fondateur de l’agence 1:1 projects, (www.1to1projects.org), présente à Rome et à Londres depuis 2006 pour développer, produire et présenter les pratiques d’art contemporain.

Il explore le champ des nouveaux média en conservant une distance critique qui lui permet d’étendre le discours aux questions de théorie de l’exposition, notamment autour des notions du lieu, du format et de la réception de l’oeuvre d’art.

Site internet : http://del.icio.us/daniele_balit

Projets (sélection) :

- commissaire invité à la Triennale de Prague. (Juin 2008)

- commissaire en résidence au Press To Exit Project Space, Skopje, Macédoine. (Octobre 2007)

- "You Don't Love Me Yet" : projet radio de Johanna Billing pour le Festival d’art sonore « ctr+alt+del », Istanbul. (Septembre 2007)

- « Arrows, Defeats, Milkshakes », projet pour le magazine « erreur mensonge méprise tromperie », CNEAI, Chatou. (Avril 2007).

- « In A Silent Way », exposition pour le Festival d’Art Contemporain TINA B, Prague. (Juin 2006)

- « Neterotopia », projet en ligne et exposition. Palais de Tokyo, Paris. Careof, Milan. New International Cultural Center, Anvers. (Mars 2006)

- « Curating.it » co-fondateur de la plate-forme de discussion en ligne et co-organisateur à Milan de l’exposition Curating Degree Zero Archive, archives de commissaires d'expositions de Barnaby Drabble et Dorothee Richter.



Christophe Bruno
Né en 1964 à Toulouse. Vit et travaille à Paris

Site internet : www.christophebruno.com


Prix décernés attribués à Christophe Bruno :

2007 Lauréat du Share Festival à Turin

2007 Foire d’art contemporain de Madrid, Espagne. Lauréat du Prix ARCO nouveaux media

2003 Primé au festival Ars Electronica

Expositions de Christophe Bruno (sélection):

2007 New Museum of Contemporary Art, New York, Etats-Unis

2007 MOCA, Taipei

2007 Laboral Cyberspaces, Gijon

2006 Rencontres Internationales Paris Berlin

2006 « Neterotopia » Palais de Tokyo, Paris, France

2006 Transmediale, Berlin

2006 Galerie Sollertis, Toulouse, exposition personnelle

2005 ICC, Tokyo

2004 Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris / ARC

2003 Biennale d’Art Contemporain de Tirana

2002 Vidarte, Mexico City



Architecte, new media designer : Ignazio Mottola

Ignazio Mottola a obtenu son diplôme en architecture au Politecnico di Milano en 1987. Pour compléter sa formation, il a travaillé pendant 4 ans à Munich et à Rome, où il a collaboré avec le cabinet Purini Thermes. En 1991 s'est installé à Paris travaillant notamment avec les agences Catherine Furet et Gilles Bouchez .

En 1994, grâce à ses compétences en matière de design numérique, il rejoint l'éditeur de cd-rom Montparnasse Multimédia, à l'époque un des studios de création digitale de référence au niveau mondiale. Ses œuvres, "Musée d'Orsay", "Cosmos", "XXème siècle", "Histoire de France", appréciées par le grand public et la critique, sont primées à plusieurs reprises en France et à l’international.

En 2001,il collabore avec la société Realviz, et se spécialise dans visualisation 3D pour le Web. En 2004 il est manager, pour l'Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle (ENSCI / Les Ateliers), du projet européen de recherche CHIPS, axé sur les nouveaux produits et services numériques hybrides et sur l'architecture interactive. Parallèlement à cette activité, il conçoit des services de géo localisation pour téléphonie mobile avec la start-up Newtgames.

Actuellement, il collabore avec divers architectes et designers de renommée internationale : Jean Nouvel, Christian de Portzamparc, Paco Rabanne, Groupe 6 Architectes lui on déjà fait confiance pour illustrer leurs projets.

Il travaille également sur des concepts d'architecture réactive, notamment sur la réalisation de boutiques interactives pour un prestigieux créateur de mode.

Son installation " la Machine de Lombroso " a été exposée lors de la nuit blanche 2005 à Paris : elle est également publiée sur " Rhizome " et " we make money not art ". Une deuxième installation interactive, Viso, sera exposée à la Mairie du 4éme lors de la nuit blanche 2007.

Site internet : http://www.bartproject.com/